ONEE : Extension de la station de dessalement de Chtouka Ait Baha

La station de dessalement de Chtouka Ait Baha produit actuellement 275.000 m³ d’eau par jour, dont 150.000 m³ sont destinés à l’eau potable et 125.000 m³ à l’irrigation. L’ONEE envisage une extension de la station pour porter sa capacité à 400.000 m³ par jour d’ici 2026.

L’approvisionnement en eau est un vrai défi auquel fait face le Maroc. Afin d’y remédier, et conformément aux Hautes Orientations Royales, un ensemble de projets stratégiques a été lancé dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI).

Ce programme, dont la mise en œuvre est prévue entre 2020 et 2027 avec un budget initial de 115 MMDH, comprend la construction de 9 nouvelles stations de dessalement d’eau de mer, avec une capacité totale de 202 millions de m³ par an, pour garantir l’approvisionnement en eau potable des villes telles qu’Agadir, Safi, El Jadida, Al Hoceima et Laâyoune.

La nouvelle station de dessalement de la province de Chtouka Ait Baha permet d’approvisionner la ville d’Agadir en eau. Produisant actuellement 275.000 m³ d’eau par jour, ce projet est le fruit d’un investissement de 4,41 milliards de dirhams (MMDH), divisé entre 2,35 milliards de dirhams pour les infrastructures d’irrigation et 2,06 milliards pour la distribution d’eau potable. Cette infrastructure, véritable avancée technologique, se positionne comme une réponse audacieuse au déficit en ressources hydriques, offrant une alternative efficace aux méthodes traditionnelles de gestion de l’eau.

La station est conçue pour produire de l’eau dessalée, qui est ensuite équitablement répartie entre l’eau potable et l’eau destinée à l’irrigation. Grâce à ce procédé, elle permet l’irrigation de 15.000 hectares dans la plaine de Chtouka Ait Baha, en substituant l’eau de mer à l’eau souterraine, et profite ainsi à environ 1.500 exploitations agricoles locales.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus vaste visant à préserver la nappe phréatique tout en répondant aux besoins croissants en eau potable du Grand Agadir, face à l’insuffisance des ressources conventionnelles disponibles, due aux six années consécutives de sécheresse que connait le Royaume.

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