Il a suffi d’un article imprécis et d’un enregistrement tout aussi trouble postés sur internet au sujet d’une supposée forte mortalité de poulets due en fait à la salmonelle et aux mycoplasmes pour semer la confusion dans l’esprit du consommateur. Effectivement, ont été constatés quelques cas de décès et de chutes de ponte parmi un élevage dans une région non loin de Casablanca mais un communiqué de l’ONSSA impute ce problème, après analyse de laboratoire, à l’Influenza Aviaire Faiblement Pathogène de type H9N2, à ne pas confondre avec le H5N1 qui, lui, est dangereux. Donc pas de panique, le poulet marocain est sain.
Et compte tenu de l’importance de l’approvisionnement du secteur avicole national en poussins reproducteurs à partir de la France (plus de 60 pc de ses besoins), l’ONSSA a procédé à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’adoption du principe du «zonage sanitaire» recommandé par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), dont le Maroc est membre, rassure l’ONSSA. Du coup, , à leur arrivée au Maroc, les lots de poussins importés sont soumis aux analyses complémentaires et restent sous la surveillance des vétérinaires privés mandatés encadrant ces unités et sous le contrôle des services vétérinaires de l’Office.