« Le marché à fin novembre n’affiche pas la croissance à laquelle nous nous attendions avec le chantier de la Couverture sociale universelle (CSU) et les nouveaux inscrits à l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Sur un plan qualitatif, l’industrie pharmaceutique, notamment la branche de fabrication locale, a une fois encore démontré sa capacité à faire face aux besoins, en limitant les ruptures de stock sur des médicaments essentiels. Contrairement à des pays européens qui avaient souffert de ruptures sur le paracétamol et l’amoxicilline entre autres. Les exportations ont également connu une croissance, mais bien en deçà de nos ambitions.
Malgré cette conjoncture, nous avons assisté à des investissements massifs dans l’outil industriel avec des technologies de pointe : industrie 4.0, développement galénique et essais cliniques, notamment pour des traitements anti-cancéreux et aussi des opérations de fusion-acquisition. Pour 2024, nous allons décupler nos efforts pour concrétiser toutes les actions et les défis cités plus haut. Cela afin d’accompagner le chantier royal de la CSU, permettre l’accès équitable aux médicaments génériques et innovants à l’ensemble de nos concitoyens, et renforcer ainsi la souveraineté sanitaire du Royaume et du continent africain. »