« L’évolution des relations de coopération entre le Royaume du Maroc et la République populaire de Chine » est le thème d’un colloque organisé, jeudi à Rabat, à l’initiative du Club diplomatique marocain.
Initiée en collaboration avec l’ambassade de la République Populaire de Chine au Maroc et l’institut Confucius, relevant de l’université Mohammed V de Rabat, cette rencontre a pour but de dresser un état des lieux des relations de coopération bilatérale et d’explorer les perspectives de de leur développement sur les plans politique, économique et culturel.
Intervenant à cette occasion, le président du Club diplomatique marocain, Taib Chaoudry a mis en avant la solidité des relations sino-marocaines, qui ont connu une dynamique remarquable à la faveur des deux visites Royales en Chine, en 2002 et 2016.
Lors de la visite du Souverain en 2016 à Pékin, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Xi Jinping, avaient convenu de l’établissement d’un partenariat stratégique multidimensionnel, qui a hissé les relations bilatérales à des niveaux supérieurs, a rappelé cet ancien diplomate.
Dans une volonté d’ouverture de la part du Royaume et d’amplification des échanges humains, culturels, économiques et politiques entre les deux pays, Sa Majesté le Roi avait donné, en juin 2016, ses Hautes Instructions pour la suppression des visas pour les ressortissants chinois, a-t-il dit, faisant observer que depuis cette décision, le nombre de touristes chinois au Maroc a augmenté considérablement pour atteindre 600.000 touristes à fin 2023.
Il a aussi rappelé la tenue de la 6ème session de la Commission mixte de coopération commerciale, économique et technique maroco-chinoise, ainsi que la signature en 2017 d’un mémorandum d’entente sur l’initiative chinoise de la Ceinture et de la Route.
L’année dernière, les deux pays ont célébré le 65ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques, a souligné, pour sa part, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc, Li Changlin, mettant en avant l’excellence des relations politiques et la dynamique des échanges culturels, ainsi que la hausse des investissements chinois au Maroc.
Dans une déclaration à la presse, M. Changlin a affirmé que les entreprises chinoises sont appelées à accroître leurs investissements dans les secteurs de développement prioritaires au Maroc, notamment les énergies renouvelables et l’industrie automobile. Il a aussi mis en avant le potentiel de coopération entre les deux pays, ainsi que le nombre croissant de jeunes marocains qui s’intéressent à la langue chinoise.
Dans une déclaration similaire, la directrice de l’Institut Confucius, Karima Yatribi, a mis l’accent sur l’importance de l’apprentissage de la langue chinoise dans le développement des relations humaines et sociales entre les deux pays. D’après Mme Yatribi, l’apprentissage de la langue chinoise permettra aux jeunes marocains de s’ouvrir sur la riche culture et la civilisation chinoises et l’établissement de ponts de dialogue entre les deux peuples.
