Réforme fiscale 25 milliards de dirhams supplémentaires à mi-2025
Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget

À la Chambre des représentants, lundi 14 juillet, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a livré un état des lieux plutôt optimiste des finances publiques. À fin juin 2025, les recettes fiscales ont augmenté de 25,1 milliards de dirhams par rapport à la même période de 2024, soit une progression de +16,6 %. Cette dynamique s’inscrit, selon lui, dans le prolongement de la réforme fiscale entamée ces dernières années.

Les recettes de l’impôt sur les sociétés (IS) ont atteint 13,1 MMDH, tandis que celles de l’impôt sur le revenu (IR) ont enregistré une hausse de 6,7 %. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) progresse de 3,1 %, confirmant, selon le ministre, l’élargissement de l’assiette fiscale.

Interrogé par le groupe parlementaire Authenticité et Modernité sur l’impact des nouvelles mesures fiscales, Fouzi Lekjaa a mis en avant le rôle déterminant de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Pour lui, cette trajectoire traduit la volonté de bâtir une fiscalité plus juste et moins pesante, dans l’objectif de rendre la fiscalité plus équitable et moins contraignante pour tous les citoyens.

Préserver la soutenabilité budgétaire

Sur le plan des équilibres macroéconomiques, le gouvernement table sur un déficit budgétaire autour de 3,5 % à fin 2025, avec un taux d’endettement maîtrisé, estimé à moins de 67 %. L’ambition, d’ici les prochaines années, est de tendre vers un déficit de 3 % et une dette publique sous la barre des 66 %.

Pour le ministre délégué, ces objectifs visent à préserver « la soutenabilité et la pérennité des finances publiques, sans hypothéquer l’avenir des générations futures ».

Une réforme fiscale majeure sur plusieurs années

Fouzi Lekjaa a rappelé que la réforme fiscale, considérée comme l’une des plus importantes des dernières décennies, a permis d’améliorer significativement les recettes de l’État. Jusqu’à fin 2024, cette réforme a permis de dégager 102 milliards de dirhams de recettes fiscales supplémentaires, a-t-il indiqué, des ressources mobilisées pour financer des réformes sociales, des hausses salariales et d’autres dépenses à fort impact social.

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