La Société Maroc Emirats Arabes Unis de Développement (SOMED) revoit son portefeuille de métiers. Pour ce faire, le management du groupe maroco-saoudien vient de réussir son challenge : Deux opérations stratégiques majeures. De quoi s’agit-il exactement ? Selon des sources concordantes, le groupe aurait cédé deux entités spécialisées dans l’olive/huile d’olive et porté son capital à 1,15 milliards de DH. L’acquéreur n’est, certes pas, étranger de la SOMED. C’est son ex-partenaire portugais SOVENA qui se serait accaparé de la totalité des actions de son entité agroalimentaire. Les dessous d’une affaire qui ne tardera pas à défrayer la chronique.
Le double coup de maitre réalisé par le management de la SOMED était jusqu’à présent inattendu. Certains diront même qu’il s’agit d’une rumeur quasiment pas réalisable.
Selon nos sources, sous le sceau de l’anonymat, le double exploit s’ajoute, bel et bien, dans le palmarès des décideurs du groupe maroco-saoudien. Tout d’abord le désengagement du pôle agroalimentaire au profit de son ex-partenaire portugais. Ainsi, la SOMED se sépare de ses deux joint-ventures créées en 2006. Il s’agirait, d’une part, de la société Soprolives, située à Tamellalt près de Tinghir et qui a développé des plantations d’olives ultra modernes de 1.300 ha, et d’autre part de son entité Olico. Cette dernière est destinée à la trituration d’huile extra-vierge située sur le même site. Elle est dotée d’une capacité de production de 360 tonnes par jour, entièrement destinée à l’exportation. Le produit mis en circulation a vite attiré l’attention des marché mondiaux. Le lourd investissement de 150 MDH déployé à l’époque par les deux partenaires, en l’occurrence SOVENA et SOMED, a été un catalyseur pour le projet qui a fait des jaloux pendant les onze années du partenariat.
Mais quel serait le prix de cette transaction ? Personne ne peut l’affirmer, sans être aussitôt contredit. Chose est sure, la cession est respectivement de 50% du capital de Soprolives et d’Olico.
Les mêmes sources et quelques journalistes avertis chuchotent un montant équivalent presque à celui investi. Une manne importante qui s’ajoute à celle de la cession de l’un des pôles touristiques les plus anciens de la SOMED, à savoir l’hôtel La Kasbah d’Agadir. Cette cession à eu lieu en 2016 au profit du groupe Terran de Colombie.
Le second coup de maitre n’est tout autre que la recapitalisation. Ce qui a haussé le capital de la SOMED à 1,15 milliards de DH avec 200 millions de DH supplémentaires. Une importante hausse qui ne tarderait pas à accélérer ses prochains investissements : l’enseignement supérieur et le mégaprojet Sindibad.
A suivre…