Le premier Sommet africain sur le climat s’est ouvert ce 4 septembre 2023, à Nairobi et devrait se clôturer demain dans le cadre de la Semaine sur le climat qui, elle, s’achèvera vendredi. L’occasion pour le continent, à la suite de la COP27 qui s’est tenue l’année dernière en Egypte, de se préparer pour les grandes réunions internationales à venir.

La priorité de ce sommet réunissant une vingtaine de chefs d’État ou de gouvernement africains et près de 20 000 membres de délégations du monde dont le Maroc, est de sortir des énergies fossiles. D’ailleurs, en ouverture du sommet lundi, le président kényan William Ruto a estimé que l’Afrique avait une « opportunité sans équivalent » de se développer tout en participant à la lutte contre le réchauffement climatique, si elle parvient à attirer les financements.

Les Emirats arabes unis, qui accueilleront la prochaine conférence de l’ONU sur le climat (COP28) à Dubaï en fin d’année, ont annoncé mardi le premier engagement financier du sommet. Les Emirats arabes unis ont promis la somme de 4,5 milliards de dollars d’investissements pour les énergies propres en Afrique, visant à promouvoir le potentiel du continent en tant que puissance verte.

Sultan Al Jaber, qui dirige la compagnie pétrolière nationale des Emirats Arabes Unis ADNOC et la société gouvernementale d’énergies renouvelables Masdar, a déclaré que cet investissement « libérerait la capacité de l’Afrique à parvenir à une prospérité durable ». Un consortium comprenant Masdar aidera à développer 15 gigawatts d’énergie propre d’ici 2030, a-t-il précisé.

Sur les 20 pays les plus touchés au monde par la crise climatique, 17 se trouvent, en Afrique. Dont le Kenya, pays hôte, qui est l’un des plus durement touchés par les dérèglements climatiques alors que son énergie nationale est aujourd’hui à 90% renouvelable. Un pays, donc, symbole des enjeux pour un continent qui subit les dérèglements sans en avoir été à l’origine et qui ne manque pas de souligner toutes les opportunités qui peuvent en découler.

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