La cérémonie de lancement de l’Observatoire méditerranéen de la durabilité a eu lieu, jeudi à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Tanger, relevant de l’Université Abdelmalek Essaâdi (UAE).
Cet observatoire, le premier du genre au niveau des facultés de droit au Maroc, est le fruit d’une collaboration académique fructueuse entre la FSJES de Tanger, le centre Cifal Malaga, l’Université internationale d’Andalousie (UNIA), l’Institut andalou pour la recherche et l’innovation dans le tourisme (IATUR), la Fondation CIDEAL, l’Agence andalouse de coopération internationale pour le développement (AECID) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
S’exprimant à cette occasion, le doyen de la FSJEST de Tanger, Taoufik Essaid, a souligné que le lancement de cet Observatoire est le fruit d’une coopération continue avec les institutions universitaires partenaires, que ce soit à travers les cours d’été ou dans le cadre des réunions bilatérales, autour des questions liées à la durabilité et à l’écotourisme.
M. Essaid a affirmé que l’observatoire se fixe pour objectif d’être un outil proactif pour orienter la recherche appliquée vers des thèmes liés à la durabilité en Méditerranée, développer des projets de recherche conjoints dans le domaine de la durabilité, notamment au niveau du master et du doctorat, et unifier les efforts des institutions publiques et privées des deux rives du Détroit de Gibraltar.
Il a, à cet égard, relevé que l’observatoire incarne la volonté de l’institution universitaire marocaine de consolider les relations de coopération avec son homologue espagnole, à travers l’octroi de bourses de stages en Espagne au profit des professeurs et étudiants de la Faculté, réitérant sa pleine disposition à développer des relations de coopération et de partenariat positives avec les établissements universitaires espagnols.
Dans sa déclaration, la directrice du Centre Cifal Malaga, Déborah Salafranca, a relevé que cet observatoire est le couronnement de plusieurs années de coopération entre le Centre, l’Université de Malaga, l’UNIA et l’UAE, afin d’échanger les connaissances sur la durabilité, soulignant que les expériences académiques accumulées entre les deux rives de la Méditerranée ont stimulé la création de cet observatoire, en tant que cadre d’échange de professeurs et d’étudiants, de réalisation d’études scientifiques et de proposition de solutions pratiques communes, eu égard au caractère transfrontalier des défis climatiques et aux défis communs auxquels font face le Maroc et l’Espagne.
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De son côté, le directeur de l’IATUR, Enrique Navarro, a noté que « les choses qui unissent les pays méditerranéens sont bien plus que celles qui les divisent, parmi lesquelles figurent les défis liés à la durabilité et la nécessité de s’engager dans un tourisme responsable et durable », relevant que l’observatoire permettra « une compréhension plus profonde de la durabilité en Méditerranée, qui constitue une destination touristique de premier choix dans le monde, à travers la diffusion des connaissances et la réalisation de recherches conjointes ».
Pour le vice-doyen de la FSJES de Tanger, Hamid Aboulas, la création de cet observatoire s’inscrit dans le cadre des relations distinguées entre le Maroc et l’Espagne, et leur action avec les pays partenaires pour examiner les moyens d’assurer une exploitation durable des ressources naturelles, renforcer la durabilité et faire face au changement climatique, notant que cette structure fournira une banque de données sur les projets de durabilité en Méditerranée, en plus de son rôle dans la promotion de l’échange de professeurs et d’étudiants. Selon les promoteurs de cette initiative, l’observatoire ambitionne de créer une synergie entre des organisations partageant des objectifs similaires, afin de dresser un tableau complet de la situation méditerranéenne en matière de durabilité. Il vise également à formuler des solutions durables spécifiques pour les communautés et organisations concernées, tout en organisant des ateliers, des séminaires et des formations sur la durabilité et les objectifs de développement durable (ODD).
L’objectif de cette initiative, axée sur le développement durable, repose sur les principes de la diversité, de l’indépendance, de la capacité critique, du développement de projets collaboratifs et de la diffusion des connaissances, à travers des activités et des publications liées au développement durable.
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