450 hectares d’amandiers ont été plantés, dont 200 hectares irrigués par le système goutte à- goutte et 125 autres par le pompage à énergie solaire. De surcroît, l’opération d’entretien des amandiers a été achevée. Elle a porté sur une superficie d’environ 5.500 hectares.

L’amande représente l’une des filières les plus emblématiques de l’arboriculture fruitière au Maroc. Cette catégorie a d’ailleurs été entourée du plus grand intérêt dans le cadre du Plan Maroc Vert. L’enveloppe budgétaire destinée au financement des projets faisant partie du programme de promotion de la filière amande dans la province de Tiznit, s’élève à 46 millions de dirhams, sur une durée de 4 ans, selon la Direction provinciale de l’Agriculture. Ce projet, adopté par «la Fédération Professionnelle des producteurs de l’amandier dans les zones de Tafraout-Anezi», s’étend sur une surface globale de 6.000 hectares, répartie sur les 8 commues territoriales de la province, pour un total de 7.300 bénéficiaires. Il vise la mise en oeuvre d’un certain nombre d’objectifs tels la création de fermes typiques, la formation des agriculteurs, la valorisation des produits de l’amandier, l’aménagement foncier, l’amélioration et la diversification des revenus, ou encore la restructuration des plantations de l’amandier, précise un rapport de la direction provinciale de l’Agriculture.

 Le goutte-à-goutte gagne du terrain

Ainsi, un bilan plus qu’encourageant a été dressé. Il convient de s’intéresser aux 450 hectares plantés d’amandiers, dont 200 hectares irrigués par le système goutte-à-goutte et 125 autres par le pompage à énergie solaire. De surcroît, l’opération d’entretien des amandiers a été achevée. Elle a porté sur une superficie d’environ 5.500 hectares. Il a également été procédé à l’aménagement des banquettes et la protection des terrains agricoles s’étendant sur près de 11.500 mètres linéaires. Pour ce qui est de l’aménagement hydro-agricoles se rapportant au même projet, 25 trous explorateurs d’eau ont été mis en place, dont 10 trous exploités, en plus d’un réseau d’irrigation en goutte à goutte sur une surface de 200 hectares. Le côté humain et professionnel a pris sa part d’intérêt, grâce à la création de la Fédération professionnelle des producteurs d’amandiers, «un rassemblement à profit économique» et deux unités pour la valorisation de l’amandier, équipées du matériel essentiel, souligne-t-on auprès de la direction provinciale de l’Agriculture.

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