L’Union pour la Méditerranée (UpM) et Policy Center for the New South (PCNS) organisent, les 20 et 21 juillet à Rabat, le premier séminaire sur la diplomatie économique comme levier de l’intégration régionale dans la région euro-méditerranéenne.
Lors de cette rencontre, la première du genre, d’éminentes personnalités, diplomates, experts et académiciens partageront leurs perspectives et leur expertise avec les participants afin de développer une vision commune sur la manière dont la diplomatie économique peut apporter une valeur ajoutée aux actions déployées par les pays méditerranéens et atteindre les objectifs du partenariat et de la coopération entre les pays de la région euro-méditerranéenne, indique, vendredi, l’UpM dans un communiqué.
A travers ce séminaire qui connaîtra la participation de représentants d’une vingtaine de pays, l’UpM vise à promouvoir l’intégration régionale dans ses différentes modalités en tant que force motrice pour construire un consensus sur les agendas régionaux dans la région méditerranéenne vers une croissance significative et des modèles de développement économique gagnant-gagnant.
De même, le PCNS ambitionne de contribuer à l’amélioration des politiques publiques économiques et sociales qui remettent en question un Sud global qui définit ses propres récits et cartes mentales, notamment autour des bassins de la Méditerranée et de l’Atlantique Sud, dans le cadre d’une relation tournée vers l’avenir avec le reste du monde.
En abritant ce forum régional, le Maroc consolide sa position comme l’un des principaux promoteurs de la diplomatie économique par la création de synergies dans la région euro-méditerranéenne, et une plate-forme de débat de cadres africains et méditerranéens atour de l’intégration économique basée sur des modèles économiques inclusifs et une collaboration transfrontalière.
La tenue de ce séminaire intervient, selon ses promoteurs, dans un contexte où le monde s’éveille à l’immensité des opportunités et des défis générés par la double perturbation humanitaire et économique associée à la crise pandémique et à la quatrième révolution industrielle. Ainsi, la diplomatie mondiale se trouve à un carrefour où l’ampleur et la portée du changement appellent les gouvernements à développer davantage leur diplomatie économique à l’ère des grands blocs économiques et des ambitions géopolitiques naissantes à travers le monde.
La facilitation des échanges, la promotion des investissements, la culture financière, l’innovation et la transformation numérique sont autant d’éléments essentiels de toute boîte à outils pour une reprise post-pandémique qui serait durable, inclusive et responsable, soulignent les organisateurs, relevant que dans un monde dont les contours sont constamment façonnés par l’accélération de l’interconnectivité et la reconfiguration des chaînes de valeur, ces outils sont d’une importance capitale pour les décideurs en matière de politique étrangère, car ils ouvrent de nouvelles voies à l’intégration et à la collaboration régionales et sous-régionales.