Réunis en Cornouailles, en Angleterre pour un sommet extraordinaire, les grandes puissances ont décidé de tendre la main aux pays les moins riches en faisant don d’un milliard de doses de vaccins, afin de mettre fin à la pandémie mondiale.

Suite à l’appel du Premier ministre britannique Boris Johnson, les pays du G7 ont convenu ensemble de faire don d’un milliard de doses de vaccin Covid-19 aux pays qui en ont le plus besoin, lors du sommet de Carbis Bay, en Cornouailles.

Selon Boris Johnson, il a demandé et obtenu de ses homologues « d’aider à préparer et à fournir les doses nécessaires pour vacciner le monde d’ici la fin de 2022 ». Pour parvenir à ce résultat, la France a déjà doublé ses dons de doses de vaccins pour les porter à 60 millions d’ici la fin de l’année. Les États-Unis, eux, ont promis donner 500 millions de doses, quand les Britanniques en proposent 100 millions, principalement via le dispositif de partage Covax.

Intéressant certes, mais pas suffisant…

Si cet élan de solidarité est rassurant, il demeure insuffisant. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il en faut onze fois plus pour mettre un terme à la pandémie. L’OMS estime qu’il faut onze milliards de doses pour que la couverture vaccinale soit totale.

Aussi, pour couvrir l’ensemble de la planète, il faudrait que les pays pauvres soient eux-mêmes capables de produire des vaccins. Produire leurs propres vaccins, éviterait à ces pays, les problèmes de transport et de chaîne de froid rompue qui rendent le vaccin inefficace une fois à destination. En plus, il coûterait moins cher aux pays concernés de s’appuyer sur une production locale que d’attendre des vaccins extérieurs.

Débuté en décembre 2019 dans la ville de Wuhan en Chine, le coronavirus a fait à ce jour plus de 100 millions de victimes et 3 millions de morts à travers le monde.

Hervée Mona

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