Après une hausse des prix causée par des perturbations de la chaine de viandes, induite par les effets de la pandémie et la sécheresse, ayant impacté l’approvisionnement des marchés en quantités suffisantes, les prix des viandes rouges connaitront une baisse progressive pour se stabiliser avant le ramadan, a expliqué le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, ce vendredi à Rabat.

« Les prix de la viande rouge vont progressivement baisser avant le mois de Ramadan » a annoncé le ministre Mohammed Sadiki affirmant que les récentes augmentations des prix étaient temporaires.

Cette déclaration intervient au milieu des plans de protestation alors que de nombreuses personnes à travers le Maroc continuent de dénoncer l’augmentation des prix des denrées alimentaires dans le pays. Les prix de la viande rouge ont augmenté à 95 et 100 Dirham au lieu des prix habituels qui variaient entre 66 et 75 dhs le kilogramme.

Le ministre, en outre, fait savoir que l’importation des bovins destinés à l’abattage permettrait de préserver les bovins internes pour rééquilibrer la chaine du cheptel national et garantir ainsi le retour des prix à leur niveau. Il a également relevé que les importations des bovins ont commencé depuis 3 jours, notant que les prix commencent à baisser d’environ 3 à 5 dirhams depuis ces derniers jours, notamment sur les marchés de Casablanca. Cette baisse se poursuivra jusqu’à ce que les prix retrouvent leur niveau, a-t-il fait remarquer, ajoutant que le but de la réunion avec la FIVIAR est de mettre en œuvre ces mesures prises par le gouvernement, en vue de rééquilibrer cette chaine, dans laquelle nous avons atteint l’auto-suffisance.

Pour sa part, le Président de la FIVIAR, M’hammed Karimine, a fait savoir que le Plan Maroc Vert (PMV) a permis de garantir l’auto-suffisance en matière de production des viandes rouges. Ledit Plan a aussi permis de passer de la production de 450 000 tonnes par an à 606 000 tonnes annuellement, et ce, grâce à un fort soutien de l’État dans l’amélioration de la race et de la productivité, ainsi que l’accompagnement des agriculteurs, a précisé M. Karimine.

Et de poursuivre qu’actuellement, nous faisons face à un problème de hausse des prix, qui résulte de la succession de crises, notamment la covid-19 et les effets des conflits géopolitiques, ayant entrainé la hausse des prix du fourrage entrant dans la production de viandes rouges. Pour remédier à cette situation, M. Karimine a fait remarquer que le ministère a veillé au soutien des éleveurs et des agriculteurs, notant que la Fédération a accepté l’importation des bovins pour protéger le cheptel national et le pouvoir d’achat du citoyen.

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