DÉVELOPPEMENT DURABLE – Le Maroc a accompli des progrès significatifs dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), a souligné, le 20 février 2020 à Casablanca, la directrice adjointe du Centre international d’Istanbul pour le secteur privé dans le développement (IICPSD), l’un des six centres de politique mondiale du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Gülçin Salıngan.
« Le Royaume du Maroc a accompli des progrès significatifs dans la réalisation des objectifs mondiaux, notamment l’amélioration des conditions de vie de la population, la facilitation d’accès aux services de base ainsi que le développement des infrastructures », a indiqué Gülçin Salıngan, lors d’une conférence tenue sous le thème « Impact investing en faveur des ODD : un nouveau chapitre pour la finance participative ».
La durabilité environnementale et les énergies renouvelables, a-t-elle poursuivi, constituent des piliers majeurs de la stratégie du Maroc en matière de développement durable, saluant par la même l’objectif ambitieux du Royaume de porter la part des énergies renouvelables à 52% d’ici 2030.
Gülçin Salıngan a, par ailleurs, souligné que la réalisation des différentes stratégies et chantiers entrepris par le Maroc nécessitent des sources de financement au-delà des ressources publiques, estimant, dans ce sens, que l’impact investing peut réellement aider à atteindre ces objectifs prioritaires, et ce en attirant les investissements du secteur privé.
Elle a également mis en exergue « l’expérience significative » du Maroc en matière des obligations vertes (Green Bonds), relevant que le Royaume « est en mesure d’être un modèle pour le reste des pays africains en ce qui concerne ces instruments innovants de financement ».
De son côté, le secrétaire général du département de l’Environnement auprès du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, Mohamed Benyahia, a indiqué que les questions de développement durable sont dans l’ADN des politiques gouvernementales, notant que le Maroc mène, depuis déjà plusieurs années, un effort soutenu, à la fois sur le plan de la réforme fiscale ou de la mise en place de nouveaux instruments pour le financement des ODD.
Il a, dans ce cadre, rappelé que le Royaume a mis en place une commission nationale de développement durable, chargée, entre autres, du suivi de la réalisation des ODD, ainsi que des commissions plus techniques où sont représentés les secrétaires généraux des ministères et qui travaillent à traduire concrètement les 169 cibles des 17 ODD en objectifs nationaux opérationnels, suivis et mesurés.
Organisé par la société islamique pour le développement du secteur privé et Al Akhdar Bank, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Global islamic Finance and Impact Investing Platform (GIFIIP), cet événement a pour objectif d’aborder le rôle des institutions financières et des investisseurs en matière de financement des ODD.
Cette rencontre, qui réunit plusieurs acteurs du secteur public, des investisseurs privés, des représentants des institutions de développement, des chercheurs ainsi que des experts internationaux en la matière, a également pour ambition de mettre en évidence le lien direct entre la finance participative et les ODD ainsi que de faire émerger une conscience et une implication forte de la part de l’écosystème participatif.