L’accélération de la digitalisation des services publics requiert davantage d’investissements dans le capital humain, a souligné, mercredi à Rabat, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour.
« Le capital humain est le principal moteur de toute cette stratégie de digitalisation », a précisé Mme Mezzour dans une déclaration à la presse à l’issue de la deuxième réunion de la Commission nationale pour le développement numérique, présidée par le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.
Elle a, dans ce sens, appelé à investir davantage dans la formation des jeunes dans ce secteur clé du développement de toute économie.
Évoquant « les orientations générales du développement numérique – Maroc digital 2030 », la ministre a expliqué que cette stratégie permettra aux citoyens de bénéficier de prestations digitales, tout en accompagnant l’administration publique dans le chantier de la transition numérique.
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Cette stratégie, a-t-elle dit, vise également à créer des opportunités d’emploi via l’attraction des investissements et à accompagner les jeunes à travers des formations dans le domaine du digital.
Et Mme Mezzour de relever que cette réunion a été l’occasion de présenter un exposé actualisé sur « les orientations générales du développement numérique – Maroc digital 2030 » suite aux rencontres organisées avec les membres de la Commission, tout en tenant compte de leurs suggestions et recommandations.
Cette nouvelle version comprend différents axes fondamentaux, a-t-elle expliqué, citant le premier axe relatif à l’accélération du rythme de digitalisation des services publics avec la prise en considération de la qualité des services, en plus d’un second ayant pour but de mettre en place des solutions numériques efficaces, capables de répondre aux besoins nationaux en la matière et de créer de la valeur et des emplois.
Ont pris part aux travaux de cette deuxième réunion de la Commission nationale pour le développement numérique, des membres du gouvernement, ainsi que les membres de la commission, en plus des représentants des secteurs public et privé et des corps professionnels et experts.