Autodesk, l’éditeur de logiciels pour les spécialistes de la conception, du bâtiment et de l’ingénierie a organisé, à Casablanca, un Forum relatif aux enjeux de la construction numérique, en présence de près de 100 professionnels de l’architecture et de la construction.
Ciblant les enjeux de la construction numérique, cette rencontre a été dédiée aux technologies innovantes et aux dernières tendances qui transforment le secteur de l’architecture et de la construction. Diverses présentations ont été exposées et soutenues par le témoignage de l’entreprise marocaine Atomas concernant son déploiement de technologies pour repenser son modèle et transformer ses processus métier.
Ainsi, le directeur technique des ventes et représentant des finances chez Autodesk, José Rael, a ouvert le bal en mettant le point sur l’évolution de la fabrication et la conception des constructions tout en soulignant les technologies disruptives. José Rael a également insisté sur le besoin permanent de l’homme d’user des combustibles à travers l’histoire pour arriver finalement à la conclusion selon laquelle le combustible d’aujourd’hui est la data dont le cloud n’est autre que le réservoir. Ainsi, au niveau professionnel, l’impact du cloud computing est évident et irréversible.
S’exprimant sur l’architecture de demain, Khalil Soodi, Strategy et Business Development Manager chez Atomas, cabinet marocain d’ingénierie dans la construction et utilisateur des solutions Autodesk, a débuté sa présentation en se posant la question suivante : « Le Maroc est-il BIM ready ? ». Le processus BIM permettant notamment aux maitres d’ouvrage et coordinateurs de chantier de réaliser des bénéfices tant financiers que matériels. « Pour que ceux-ci puissent être les plus performants possibles, il faut s’assurer de la dynamique des écosystèmes BIM. Je suis persuadé, qu’ici au Maroc, nous sommes bien BIM ready », a ainsi conclut Khalil Soodi.
L’événement s’est achevé sur une réflexion sur ce nouveau mode de construction, à savoir le BIM (Building Information Modeling), qui ne doit pas être pensé comme un outil ou une technique mais comme une véritable vision, un nouveau processus de collaboration. Les entreprises et Etats qui s’inscriront dans cette perspective ne pourront qu’en observer des bénéfices tant en termes financier que métiers.
Il est positif de voir également que des initiatives sont menées tant au niveau des pays qu’entre des professionnels de l’architecture et de la construction pour structurer l’adoption du BIM.
A termes, lorsque cette technologie sera devenue systématique, le monde entrera alors dans l’ère de connexion abordée par Julien Drouet, selon qui, ceci aboutira à une société beaucoup plus durable, et cela grâce à l’exploitation intelligente des données, les effets en seront favorables tant pour tous les acteurs du chantier que pour les usagers des infrastructures construites.