Quelques semaines après son élection à la tête de la Fédération nationale de l’électricité et de l’électronique au Maroc (FENELEC), Azelarab El Harti confie à Industrie du Maroc sa lecture du secteur, ses orientations stratégiques prioritaires, ainsi que sa philosophie pour rassembler l’ensemble des acteurs de ce secteur dynamique.
IDM : Quelles perspectives anticipez-vous pour le secteur de l’électricité ?
Azelarab El Harti : Les activités liées au secteur de l’électricité, comme ceux liées à l’eau, vont d’une manière certaine continuer à connaitre une croissance soutenue du fait de la nature même de ces activités. Ce sont également des secteurs à forte valeur ajoutée, et qui en plus, sont facilement exportables. Aussi, dans l’électricité, le Maroc dispose de compétences pointues à tous les niveaux, allant du technicien au docteur en passant par l’ingénieur. Concrètement, nous disposons dans notre pays des compétences pour fabriquer n’importe quel composant électrique, aussi complexe soit-il.
Quelles seront vos priorités en tant que président de la Fédération ?
L’ensemble de ces éléments fait que ce secteur a intérêt d’être organisé et de créer des synergies. Dans cette optique, mon slogan en tant que président de la FENELC est le suivant : « Membre impliqué, Associations fortes et Fédération distinguée ». C’est en quelque sorte l’orientation que je vais donner durant mon mandat à la Fédération. En plus, je m’attèlerais à accueillir plus d’adhérents et à intégrer les jeunes au sein des organes de gouvernance. Les séniors apporteront leurs compétences et leurs connaissances alors que les jeunes contribueront par leur énergie et leur ambition.
Y aurait-il une distinction selon la taille ou l’importance des entreprises adhérentes ?
Nous avons besoin de tous pour développer notre secteur, aussi bien des grands que des petits. Un secteur a besoin de toutes ses composantes. A titre d’illustration, nous avons besoins de porte-avions puissants et à large rayon d’action, aussi bien que des avions de chasse et de ravitaillement qui les accompagnent.
Comment comptez-vous faire pour renouer le dialogue avec la FEMADEL?
Je compte écouter les deux parties ; voir les attentes de chacun et concilier entre ces attentes en maintenant une écoute attentive. Mon souhait est que toutes les forces vives du secteur soient réunies dans la même entité. Tout acteur est important et tout le monde gagnera au rassemblement.