Une convention de partenariat portant sur le projet d’aménagement, de développement et de gestion de la zone industrielle (ZI) de Bouznika a été signée récemment.
Le projet objet de cette convention, paraphée par le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, la Directrice générale de l’Agence Millennium Challenge Account-Morocco (MCA-Morocco), Malika Laasri, ainsi que le président directeur général de Cap Holding, Chakib Alj, s’étend sur une surface brute de 25 Ha, précise-t-on dans un communiqué conjoint.
Il s’inscrit dans le cadre de la composante « Sites pilotes » relevant du programme de coopération « Compact II », financé par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, représenté par Millennium Challenge Corporation (MCC) et dont la mise en œuvre est confiée à l’Agence MCA-Morocco, indique la même source.
Devant être réalisé selon un modèle de Partenariat public-privé (PPP), ce projet a été conçu de manière à assurer un équilibre entre les rôles et responsabilités de la partie publique et de la partie privée, tout en garantissant leurs intérêts respectifs.
Ainsi, la partie publique s’engage notamment, moyennant un investissement de 5 millions de dollars, à mettre à la disposition de la partie privée un foncier mobilisé, assaini et raccordé aux infrastructures hors-sites effectivement réalisées (réseaux d’eau potable, d’électricité et d’assainissement, construction d’une station d’épuration des eaux usées, d’un complexe hydraulique et de voies d’accès, à savoir un pont sur l’Oued de Bouznika et un accès secondaire de secours).
En parallèle à ces infrastructures hors-site, la partie publique, en partenariat avec la commune et l’association des industriels de Bouznika, revitalise la zone existante à travers l’amélioration de ses infrastructures (voirie, réseaux d’assainissement liquide, d’eau potable, d’électricité et d’éclairage public, etc.).
Mobilisant pour sa part un investissement de près de 11 millions de dollars, le partenaire privé s’engage à réaliser les aménagements in-site, assurer la commercialisation du site à des prix attractifs, gérer la zone selon les hauts standards de qualité, proposer une offre de services à valeur ajoutée et respecter les normes sociales et environnementales, précise la même source.
Tiré par la demande, ce projet devrait drainer des investissements privés industriels de l’ordre de 75 millions de dollars et générer 4.000 emplois directs.
Le 22 mars dernier, il a été procédé à la relance de l’appel à partenariat ayant trait à la réalisation des deux autres projets relevant de la composante « Sites pilotes », à savoir l’aménagement, la commercialisation et la gestion des parcs industriels de Had Soualem et Sahel Lakhyayta, et ce, après révision du dossier d’appels d’offres en concertation avec le secteur privé en vue de renforcer l’attractivité des deux projets, à la lumière notamment de l’impact de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), rappelle-t-on.
S’étendant sur une superficie globale de près de 136 Ha, les trois sites industriels pilotes devraient abriter à terme 500 entreprises industrielles pour un investissement total prévisionnel de 486 millions de dollars et générer 27.000 emplois directs.