EMPLOI – Le ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amkraz, et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ont tenu, le 14 novembre 2019, une rencontre de concertation axée sur les moyens de promouvoir l’Emploi dans le Royaume.
Cette rencontre intervient après les réunions tenues auparavant avec les centrales syndicales les plus représentatives, a indiqué Amkraz, notant qu’elle s’inscrit dans le cadre de la concertation permanente entre le gouvernement et les différents opérateurs économiques membres de la CGEM.
Cette réunion est une occasion pour passer en revue les problématiques que connaît le secteur de l’emploi au Maroc, dont la “question pressante” de la modification et de l’amendement de certaines dispositions du code du travail, a-t-il souligné.
Les discussions vont porter sur l’activation du processus de validation de la loi organique sur la gréve, la Loi sur les syndicats, la loi sur les mutualités et autres textes législatifs ainsi que sur l’amélioration et institutionnalisation du dialogue social, a-t-il dit.
Le ministre a noté que le traitement de ses dossiers permettrait aux entreprises marocaines de créer de l’emploi, de générer de la richesse et de stimuler les investissements, pour une meilleure promotion de l’économie nationale.
Pour sa part, le président par intérim de la CGEM, Mohamed Bachiri, a mis en relief l’importance que revêt la question de l’emploi pour la CGEM et ses membres, soulignant que la Confédération patronale joue un rôle majeur pour assurer un environnement économique favorable au développement des entreprises et de l’activité économique.
“Cette rencontre nous a permis d’échanger sur les moyens d’encourager l’investissement et la création d’emplois, et de discuter du nouveau code du travail ainsi que de la visibilité de notre marché du travail”, a-t-il fait savoir.
Bachiri a saisi cette occasion pour rappeler les attentes de la CGEM de l’accord sur le dialogue social, dans le cadre duquel la Confédération a pris plusieurs engagements notamment l’amélioration des revenus à travers une augmentation des salaires minimums légaux au Maroc (SMIG), à hauteur de 10% en 2 ans et l’augmentation des allocations sociales (de 200 à 300 dirhams).