Kaoutar El Maghraoui, chercheuse marocaine à l'IBM Research AI

Dr. Kaoutar El Maghraoui est une chercheuse marocaine à l’IBM Research AI aux États-Unis. Son parcours exceptionnel lui a permis de devenir l’une des figures actuelles de la recherche sur l’intelligence artificielle (IA).

Après avoir obtenu son master en réseaux informatiques à l’Université Al Akhawayn, en 2001, Kaoutar El Maghraoui a fait son doctorat en informatique au Rensselaer Polytechnic Institute de New York, en 2007. Depuis, elle occupe le poste de chercheuse à IBM. Aujourd’hui, elle est chercheuse principale à l’IBM Research AI et elle enseigne l’informatique à l’Université de Columbia.

Les travaux de Kaoutar El Maghraoui portent sur les innovations à l’intersection des systèmes et de l’intelligence artificielle. IBM lui a confié la direction du centre de recherche stratégique, qui est centré sur l’intelligence artificielle, où elle a dirigé un projet de recherche qui vise à utiliser la technologie cognitive d’IBM Watson afin de diagnostiquer et de résoudre les problèmes des systèmes pour la plateforme Power.
La chercheuse a participé à l’élaboration de la vision d’IBM pour l’avenir de l’informatique dans les laboratoires et les entreprises. Elle était également membre des groupes des systèmes évolutifs, auparavant, où elle a étudié plusieurs aspects du système d’exploitation AIX.

Cependant, l’expertise de Kaoutar El Maghraoui et ses missions auprès d’IBM, qui lui ont valu plusieurs prix, comme le prestigieux prix Robert McNaughton pour la meilleure thèse en informatique, ou alors le prix IEEE TCSVC Women in Service Computing 2021, ne représentent pas ses seules activités. La chercheuse est très investie dans la promotion des femmes scientifiques dans le domaine des technologies, et en particulier celles du monde arabe, par le biais de l’organisation ArabWIC, une communauté d’informaticiennes dont elle est vice-présidente mondiale. Elle est contre les idées reçues qui réduisent le monde arabe à la violence et à l’instabilité, alors qu’il y a une grande communauté scientifique arabe qui contient autant d’hommes que de femmes, selon elle.

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