Le besoin de financement du Trésor s’est établi à 17,2 milliards de dirhams (MMDH) à fin février dernier, soit +507 millions de dirhams (MDH) en une année, selon Attijari Global Research (AGR).
Cette situation est due à la réduction du stock des opérations en instance de 7,6 MMDH, explique AGR dans son récent rapport “Budget Focus – Fixed income”, précisant que ce besoin a été satisfait à hauteur de 78% sur le marché domestique, dont 62% via le recours au marché de la dette intérieure.
Ce recours à l’endettement intérieur, poursuit la même source, s’opère dans l’attente de l’activation des mécanismes des financements extérieurs, estimés à 70 MMDH dans le cadre des prévisions de la loi de finances (LF) de 2024.
Parallèlement, AGR estime que le besoin de financement brut du Trésor d’ici la fin de l’année 2024 devrait s’établir à 110 MMDH. Ce besoin est composé du reliquat de financement du déficit budgétaire et des arriérés du Trésor, estimés par la LF-2024 à 52,3 MMDH et du reliquat cumulé des tombées du Trésor restantes à fin 2024 de 57,5 MMDH, dont un reliquat de 68,9 MMDH sur le marché intérieur et un excédent de 7,5 MMDH sur le marché extérieur.
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Et de rappeler que selon la LF-2024, l’argentier de l’État devrait couvrir 64,8 MMDH de son besoin de financement brut sur le marché extérieur. Le reliquat de 45 MMDH serait satisfait sur le marché domestique.
Par conséquent, le besoin de financement intérieur brut par mois a nettement reculé à 4,5 MMDH contre une estimation de 6,9 MMDH un mois auparavant. Cette estimation tient compte de la concrétisation de la totalité des financements extérieurs budgétisés par la LF-2024 à 70 MMDH, fait remarquer AGR.