Le Maroc est sur la bonne voie pour réussir la transformation de son économie, a affirmé le responsable-pays de la Banque africaine de développement (BAD) pour le Maroc, Achraf Tzarsim.
“Nous pensons que le Maroc est sur le bon chemin, comparativement à d’autres pays du continent, mais également par rapport à des pays en dehors de l’Afrique, car nous croyons que le Royaume aspire aujourd’hui à être la locomotive en termes de transformation”, a déclaré M. Tarsim, en marge des Assemblées annuelles de la BAD, tenues du 27 au 31 mai à Nairobi.
Les investissements réalisés par le Maroc, notamment dans l’éducation, l’employabilité, la facilitation de l’entrepreneuriat, les infrastructures et l’accès à l’énergie de manière fiable, “constituent les ingrédients de la transformation que nous observons aujourd’hui”, a-t-il indiqué.
Dans ce sens, M. Tarsim a souligné que les secteurs automobile et aéronautique en sont les premiers témoins, avec leur poids dans les exportations marocaines. Il a ajouté que le phosphate est un autre exemple, puisque le Maroc exporte des produits à valeur ajoutée comme les fertilisants, et veille à garder sa compétitivité et à améliorer sa présence à l’échelle mondiale.
Le responsable-pays de la BAD pour le Maroc a également rappelé que le Maroc joue le rôle de porte d’entrée vers l’Afrique, assurant, par ailleurs, que “lors des réunions du Conseil d’administration de la BAD, les représentants des 54 pays africains remercient le Royaume pour le partage de son expérience”. Il a ainsi insisté sur l’importance d’accompagner les champions marocains pour qu’ils deviennent des champions régionaux en Afrique, au bénéfice du Maroc et de l’ensemble du continent.
Les Assemblées annuelles de la BAD ont permis aux gouverneurs de la Banque de partager leurs expériences sur les progrès réalisés par leurs pays respectifs dans la transformation de leurs économies, les principaux obstacles rencontrés dans ce processus et les réformes clés entreprises pour les surmonter (ou au moins réduire au minimum leurs effets négatifs).
Ces gouverneurs ont également exposé leur position face aux réformes proposées de l’architecture financière internationale et échangé sur la manière dont le système financier mondial actuel a entravé le financement de leurs ambitions en matière de transformation structurelle.