Un investissement de 28 milliards de dirhams (MMDH) a été réalisé dans le secteur de l’eau depuis le lancement de la stratégie “Génération Green”, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur “la gestion des eaux d’irrigation destinées à l’agriculture nationale”, M. Sadiki a précisé que 8 MMDH de ce montant ont été alloués à des projets d’irrigation localisée et complémentaire, tandis que 20 MMDH ont été destinés à des projets d’extension et de modernisation des réseaux d’irrigation, ainsi que de dessalement de l’eau de mer.
Le ministère, a-t-il souligné, poursuit ses efforts, dans le cadre de la stratégie Génération Green, en vue de doubler l’efficacité hydrique et développer une agriculture durable.
M. Sadiki a, dans ce sens, affirmé que son département œuvre à développer l’offre de ressources en eau à travers des projets structurants axés sur le transfert des eaux et l’interconnexion des bassins hydrauliques, qui permettront au secteur agricole de mobiliser un stock stratégique d’eau d’environ 3 milliards de mètres cubes.
D’autre part, en réponse à une question sur la durabilité des projets d’agriculture solidaire, M. Sadiki a indiqué que les comités établis localement pour garantir la pérennité des projets solidaires, ont approuvé, au cours des trois dernières années et jusqu’à ce jour, 43 projets pour un montant total de 83 millions de dirhams (MDH), soulignant que huit projets supplémentaires sont en cours d’examen, pour un montant de 11 MDH.
Par ailleurs, en réponse à une question sur le plan gouvernemental pour faire face à la baisse de la production nationale de céréales, M. Sadiki a indiqué que la superficie plantée dans le cadre du programme de semis direct a atteint 150.000 ha, avec un objectif d’atteindre un million d’ha.
Mettant l’accent sur le principal défi auquel la production céréalière est confrontée, à savoir l’irrigation, le ministre a noté que 90% de la production nationale provient des zones pluviales au moment où l’irrigation de complément reste nécessaire pour accroître la productivité.