COOPÉRATION – Le président du conseil de la région Casablanca-Settat, Mustapha Bakkoury, s’est entretenu le 28 janvier 2020 à Bruxelles, avec le Vice-Président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden, sur les moyens de renforcer la coopération décentralisée dans différents domaines.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et le suivi de l’accord-cadre de coopération conclu il y a un an et demi entre la région Casablanca-Settat et la Wallonie, a été l’occasion de se pencher sur certaines questions prioritaires, notamment la coopération en matière de renforcement des capacités administratives ainsi que de formation des élus et des cadres de la région, a indiqué Bakkoury dans une déclaration à l’issue de cette entrevue.
Le renforcement des capacités et la formation ont un rôle essentiel dans l’amélioration des compétences des régions en vue de la concrétisation du développement territorial, a-t-il affirmé, notant qu’il a convenu avec Daerden de mettre en place très prochainement des actions dans ce sens, avec la participation d’acteurs académiques et universitaires de la région Casablanca-Settat et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
De son côté, Daerden, également ministre du Budget, de la Fonction publique, de l’Egalité des chances au sein du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a relevé que cette rencontre a permis aux deux parties d’échanger sur les moyens de promouvoir le partenariat entre la région Casablanca-Settat et la Communauté française de Belgique, se félicitant des perspectives de coopération prometteuses entre les deux entités territoriales.
«Il y a de nombreux domaines possibles de coopération, notamment l’enseignement, la formation et la fonction publique», a-t-il fait observer, notant que les deux parties ont décidé d’entamer des discussions dans les prochains jours, afin de modéliser et de définir un programme de collaboration et d’échange.
Évoquant la régionalisation avancée, Daerden a souligné que ce chantier constitue une réelle opportunité pour le Maroc, dans la mesure où il permettra à l’Etat d’être plus proche des citoyens et de mieux répondre à leurs besoins et leurs attentes.
Ce chantier sera à même de répondre aux besoins de développement des régions sous leurs différentes facettes, notamment sur le plan économique, a-t-il ajouté.