La demande intérieure devrait afficher une progression plus soutenue de l’ordre de 3,5% en 2024, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Cette demande sera alimentée par l’impulsion de l’investissement public et du lancement d’un programme d’aides sociales directes aux ménages précaires, en alignement avec la stratégie Royale. Selon le HCP, cette demande devrait contribuer à la croissance économique, atteignant 3,8 points par rapport à 1,8 point en 2023, une évolution prometteuse.
Malgré une légère hausse de 1,1% dans la consommation des ménages, favorisée par une amélioration des revenus et une inflation encore rigide à la baisse, le pouvoir d’achat des ménages devrait enregistrer une régression pour la troisième année consécutive, avec une baisse anticipée de 0,01%. La persistance de l’inflation est une préoccupation, surtout pour les foyers à faibles revenus, qui sont particulièrement touchés, impactant ainsi leur capacité à satisfaire leurs besoins essentiels.
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La contribution des administrations publiques à la croissance du PIB est estimée à 5,1%, avec une influence significative d’un point. Simultanément, la politique budgétaire favorable à l’investissement, associée aux plans de relance du secteur immobilier, devrait stimuler la formation brute de capital fixe de 4,7%. L’investissement brut devrait connaître une augmentation notable de 7,8%, générant ainsi une contribution de 2,1 points à la croissance du PIB en 2024, en comparaison à la contribution plus modeste de 0,7 point prévue pour 2023.
Ce réalignement économique est présenté dans le Budget Économique Prévisionnel 2024, qui constitue une mise à jour du budget économique exploratoire publié en juillet 2023. Cette révision offre une nouvelle perspective sur la croissance de l’économie nationale pour 2023, ainsi qu’une réévaluation des projections pour 2024 et met en lumière leurs répercussions sur les équilibres macroéconomiques tant internes qu’externes du Maroc.
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