Dans une logique de disposer de recommandations à la fois pratique et pragmatiques en adéquation aux réalités du terrain, le troisième et dernier panel du Forum International des Zones Industrielles (FIZI 2023) a tablé sur le retour d’expériences relativement aux zones industrielles durables.

« Nos zones industrielles attractives : retour d’expériences », tel a été le fil d’Ariane du dernier panel du FIZI 2023. Au regard de la thématique, deux acteurs spécialisés dans l’aménagement et le développement des zones industrielle ont animé la session. Il s’agit notamment du Parc Industriel de la Chambre Française du Commerce et de l’Industrie au Maroc (CFCIM) et celui d’Ain Johra, renommé Région Aménageur, respectivement représenté par messieurs Mounir Benyahya, et Othmane Amar. A leur côté, le président de la faîtière du secteur de l’électricité et des énergies renouvelable (FENELEC), Ali El Harti.

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Accélérer une offre régionale

Ouvrant le bal des interventions, Mounir Benyahya a entretenu le public sur l’offre de terrain locatif développé par le CFCIM et dont le succès de la tranche expérimentale a donné suite à deux autres offres par la suite. Le principe de l’offre, le représentant de la chambre consulaire l’à expliqué disant que : « Celle-ci met à la disposition de l’investisseur des bâtiments prêts à l’emploi ». Au regard des fortes retombées enregistrées, l’aménageur-developpeur entend accélérer la mise en place de zones dans les régions qui n’en disposent pas. Cap sera donc mis, dès l’année prochaines sur la livraison de plusieurs projets dans les provinces du sud, Laayoune, Bir Gandouz et Guergarate, a-t-il affirmé.

Franchir le pas

À sa suite Ali El Harti a souligné les efforts inlassables de l’Etat. « Aujourd’hui l’Etat fait un excellent travail offrant jusqu’à 30% du Capex, et un fonds de 300 MDH dédié à l’innovation ». Pour capitaliser sur ce volontarisme, le président de la Fenelec a appelé ses pairs industriels à franchir le pas de l’intégration industrielle, notamment dans les filières du renouvelable. Sans quoi, les retombées risquent d’être bien maigres par rapport au potentiel existant. Quant aux perspectives, l’homme qui préside aux destinées de la FENELEC pour un second mandat, a effleuré un projet de développement de 10 GW en EnR.  « Clairement il y aura un boom dans les métiers du solaire pour l’avenir ». c’est sur cette note d’optimisme qu’il a clos son intervention.

Accroître l’impact

Quant à Othmane Amar, directeur général du Parc Industriel Ain Johra, il a expliqué que le changement de la raison sociale, Parc industriel d’Ain Johra en Region Emergence, répond à un objectif stratégique. Celui de capitaliser sur le succès de l’expérience accomplie avec le parc d’Ain Johra eaux fin d’une duplication aux échelles régionales. A l’Assistance, l’expert a fait un tour d’horizon sur les divers services assurés par l’entité, parmi lesquelles la conception de bâtiments modulables, et le service de gestion qui met un point d’honneur au facteur de durabilité. Comme projets à court terme, Othmane Amar a indiqué que « la structure s’attend à accroître son impact. Cela passera par l’intégration de deux nouveaux acteurs dans son capital. De quoi booster l’aspect intégration dans le domaine des EnR.

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En clair, ce 3ème et dernier panel du FIZI 2023 a permis de mettre en lumière les réussites et les défis des zones industrielles durables au Maroc, ainsi que les perspectives d’avenir. Les intervenants ont souligné l’importance de la collaboration entre les acteurs publics et privés, de l’innovation et de la transition énergétique pour renforcer la compétitivité et l’attractivité du secteur industriel marocain. Un secteur qui se veut résilient, performant et, surtout, durable.

Frère John

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