Les techniques analytiques,nucléaires du secteur minier
Partout dans le monde, cette technique représente 70 à 80% des utilisations des réacteurs de recherche notamment pour des analyses de caractérisation d’échantillons environnementaux, miniers ou géologiques.
Grâce aux nombreux avantages qu’elle présente, en particulier sa précision, sa sensibilité ainsi que son caractère multi-élémentaire et non destructif, l’AANI est considérée comme une technique de référence permettant des caractérisations inaccessibles avec les méthodes conventionnelles pouvant atteindre un atome sur un milliard.
En investissant dans cette technique, le CNESTEN a complété sa gamme d’analyses radiométriques et celles utilisant la fluorescence-X, déjà opérationnelles depuis plus de vingt ans. Il a élargi, par conséquent, ses champs d’intervention au secteur des mines et ressources naturelles.
Il a, à cet effet, mis en place, avec les opérateurs nationaux concernés, des partenariats visant la contribution à la valorisation des mines, les études d’impact des installations minières et la géochimie.
En ce qui concerne la valorisation des ressources minières naturelles, le CNESTEN contribue par l’étude de la caractérisation et la distribution des teneurs des éléments chimiques et radioéléments pour différentes finalités, à savoir :

  • la connaissance de la qualité marchande des ressources naturelles ;
  • la recherche de nouvelles techniques de traitement en vue de réduire les niveaux de radioactivité ;
  • l’évaluation des niveaux de radioactivité dans les sites de travail ;
  • le dosage des terres rares et des éléments très précieux (lanthane, cérium,néodyme, praséodyme, europium, samarium, lutétium, terbium, dysprosium, ytterbium, etc…) et des éléments qui en sont associés comme le scandium, dont l’intérêt pour les industriels ne cesse de croître au niveau national et international.

Concernant les études d’impact, l’apport du CNESTEN porte sur :

  • la caractérisation et le dosage des métaux lourds comme le vanadium, l’arsenic, l’antimoine, l’étain, etc., présents dans l’environnement des installations minières ou industrielles ;
  • la surveillance et le monitoring de la pollution de l’air par les matières en suspension.

Ces métaux sont potentiellement toxiques et peuvent avoir des impacts sur les travailleurs, l’environnement et le public.

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