Les régulateurs français et marocains de l’électricité se sont rencontrés en France, où ils ont échangé sur un certain nombre de points parmi lesquels l’exportation de l’hydrogène vert à partir du Maroc.
Le 07 juin 2022, une importante délégation de l’Autorité Nationale de Régulation de l’électricité (ANRE) du Maroc conduite par son Président M. Abdellatif BARDACH a été reçue par le Président, les Commissaires et les Directeurs de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) de la France à son siège à Paris.
Cette rencontre bilatérale entre le Conseil de l’ANRE et la CRE a été préludée par une réunion entre les deux présidents portant principalement sur la coopération entre les deux régulateurs. A cet égard et s’inscrivant dans la dynamique de décarbonation, l’ANRE a échangé avec son homologue Français sur les pistes d’avenir pour catalyser et booster l’export de l’électron vert du Royaume du Maroc, qui dispose d’un grand potentiel, vers la France notamment dans le contexte actuel de dépendance énergétique conventionnelle de l’UE en général avec les pays de l’est de l’Europe.
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Cette journée de travail a été marquée par des échanges d’informations, d’expériences et des bonnes pratiques sur plusieurs thématiques communes, entre autres, celle liée à la tarification des réseaux.
Régulateur, un rôle indispensable
Le président de la CRE M. Jean-François CARENCO a déclaré à cette occasion que « le rôle des régulateurs est indispensable pour les gouvernants, ils leur apportent une expertise technique et globale et un éclairage utile pour préparer l’avenir ».
Pour sa part, M. Abdelatif Bardach, président de l’ANRE, a salué le rôle actuel et futur de la CRE au sein de l’Association des régulateurs méditerranéens de l’énergie (MEDREG) et au sein du Réseau francophone des régulateurs de l’énergie (RegulaE.fr). Il a déclaré : « l’ANRE se projette constamment vers l’avenir et estime que la CRE et l’ANRE ont un rôle clé pour une coopération triangulaire entre les deux rives de la Méditerranée, l’Europe et l’Afrique ».
Pour rappel, le Maroc est l’un des pays les plus en vue en termes de potentiel de production d’hydrogène vert.