En vue d’une meilleure régulation de l’électricité sur leurs différents territoires, le Maroc et le Nigeria ont décidé de coopérer ensemble dans ce domaine et les deux pays ont établi les jalons de cette coopération ce mercredi, à Rabat.

L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) et la Commission nigériane de régulation de l’électricité (NERC) ont entamé ce 6 octobre à Rabat, les bases d’un accord de coopération dans le cadre de leurs missions de régulation du secteur électrique.

C’est le Conseil de l’ANRE, présidé par Abdellatif Bardach qui a reçu à Rabat la délégation nigériane, conduite par le sénateur Gabriel Torwua Suswam, président de la commission de l’énergie au Parlement de la République fédérale du Nigeria, afin de s’entretenir sur les termes de l’accord de coopération visant à favoriser l’échange et le transfert d’expérience entre les deux régulateurs.

Le président de l’ANRE a indiqué que le Maroc et le Nigéria partagent une vision commune pour la consolidation d’une coopération stratégique, impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président de la République fédérale du Nigéria, M. Muhammadu Buhari.

 C’est dans cette dynamique, l’ANRE et la NERC ont eu une volonté ferme de renforcer les liens de coopération et de travailler ensemble, a-t-il souligné, précisant que la « réussite de cette démarche se fera à travers l’échange mutuel de nos expériences respectives et des bonnes pratiques en matière de régulation de l’électricité ».

L’accord définira un cadre très clair et concret pour tous ces efforts, a noté le président de l’ANRE notant que ce cadre s’articule autour des mécanismes de régulation et du cadre institutionnel et réglementaire du secteur de l’électricité en vue d’atteindre les objectifs respectifs de l’énergie stratégies des deux pays.

« Nous avons beaucoup de choses à partager et à échanger pour le développement du secteur de l’électricité en Afrique » a déclaré le vice-président de la NERC, Musiliu Oseni, membre de la délégation nigeriane, pour qui le but de ces échanges est d’apprendre l’un de l’autre à travers un protocole d’entente qui établira le cadre de coopération entre deux institutions pour améliorer les processus réglementaires, qui a également souligné l’importance de travailler de concert, afin d’établir facilement des textes de régulations de l’électricité dans le continent.

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