A la barre au parlement, hier mardi 04 juillet, Mohammed Abdeljalil, ministre du transport et de la logistique a levé un coin de voile sur son plan d’action pour conduire le Maroc à être le hub logistique projeté par la stratégie adoptée 13 ans plus tôt.
Remettre la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique sur les rails. C’est bien là l’une des missions que s’est assignée le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil. Une ambition qu’il a dévoilée hier mardi 4 juillet au Parlement à Rabat. C’était lors de son passage à la traditionnelle séance des questions orales. Pour ce faire, le ministre compte ne pas y aller de main morte. Il a présenté aux parlementaires un plan d’action pour le moins ambitieux.
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En effet, le plan de Mohammed Abdeljalil pour emmener la stratégie à produire les résultats pour lesquels elle a été élaboré s’articule sur trois principaux axes. Le premier vise l’accélération du rythme de réalisation des zones logistique. Le second concerne la formation des acteurs du secteur. Last but not least, la régulation du secteur du transport routier.
Logistique : Accélérer la livraison des zones
Pour ce qui concerne le premier axe, le ministre ambitionne « fournir une enveloppe foncière logistique qui répond aux normes modernes avec des prix convenables en faveur des acteurs logistiques, dans le cadre de la poursuite des efforts de réforme du secteur », écrit notre confrère La Vie Eco, à ce sujet. Concrètement, il s’agira d’opérationnaliser « un réseau de zones logistiques d’une superficie globale d’environ 1.185 hectares a été fixé à l’horizon 2040 dans différentes régions du Royaume », fait savoir le ministre. À cet égard, priorité est donnée à des projets définie à Agadir, Fès, Casablanca, Kénitra, Marrakech et Béni Mellal. C’est une surface globale de 230 hectares concernée, avec avec un budget avoisinant les 1,2 milliard de dirhams. Dans la foulée, Mohammed Abdeljalil a saisi l’opportunité pour donner quelques éclairages. Notamment sur les travaux d’aménagement de la zone logistique d’Ait Melloul dans la région de Souss-Massa (45 hectares). Coût de l’opération, 350 MDH.
Former les acteurs
En ce qui concerne la formation des acteurs, le ministre du transport et de la logistique a expliqué que cette mesure est étroitement liée à l’efficacité de la stratégie. C’est dans ce sens donc que le programme PMElogis 2 a été reconduit. Son but, offrir un appui technique et financier aux petits et moyens acteurs logistiques pour leur permettre d’améliorer leur rendement. Pour cette deuxième tranche du programme, qui couvre la période 2023 – 2027, une enveloppe de 60 MDH a été consentie.
Réguler le transport routier
Quant à la régulation du transport routier, Abdeljalil a annoncé que différentes mesures sont en étude avec les professionnels du domaine. Entre autres mesures, les critères d’accès à la fonction, le cadre contractuel des entreprises de transport, la mise en place d’une référence tarifaire pour le transport routier et le maintien d’un équilibre entre les prix du transport et ceux des carburants. Toujours sur ce registre, l’agenda du ministre comprend le règlement su statut pondéral d’une catégorie de camions, et l’activation du manifeste de fret. Aussi, à l’en croire, ses services sont à l’œuvre pour parachever efficacement le programme de renouvellement des parcs et celui de la formation gratuite des conducteurs. Ces deux programmes nécessitent des budgets annuels de 250 MDH pour le premier, et 100 MDH pour le second.
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En somme, c’est au travers de ces 3 chantiers que le ministre compte donner un coup d’accélérateur à la stratégie nationale pour le développement de la compétitivité logistique. Pour rappel, cette stratégie vieille d’une décennie révolue (2010) est censée faire du Maroc un hub logistique dans le bassin méditerranéen et en Afrique.
Frère John
