Annoncé en décembre 2016 pour connecter au moins 340 millions d’habitants à 5 600 milliards de mètres cubes de gaz, le Gazoduc Nigeria-Maroc n’est plus qu’un simple projet, mais en phase d’accomplissement.

Après le mémorandum d’entente signé le jeudi 15 septembre entre le Maroc, la République Fédérale du Nigeria et la CEDEAO, c’est autour de la Mauritanie et du Sénégal de rejoindre le dispositif gazier long de 6000 Km.

Deux mémorandums d’entente sur le gazoduc Nigéria-Maroc ont été signés, ce samedi 15 octobre à Nouakchott, respectivement entre le Maroc, le Nigéria et la Mauritanie d’une part et le Maroc, le Nigéria et le Sénégal d’autre part.

Le premier mémorandum a été signé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) représenté par son Directeur Général Amina Benkhadra, la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC) représentée par son Group CEO Mallam Mele Kolo Kyari et la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH) représentée par son Directeur Général Tourad Abdel Baghi, selon un communiqué conjoint des signataires. Le deuxième mémorandum a été signé par l’ONHYM représenté par Amina Benkhadra, la NNPC représentée par Mallam Mele Kolo Kyari et la Holding Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding) représentée par son Directeur Général Adama Diallo.

Ces Mémorandums d’entente confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation alternative vers l’Europe, soulignent les parties concernées par ce traité. Le gazoduc Nigeria – Maroc longera la côte ouest-africaine de Lagos au Royaume marocain, en passant, entre autres, par le Sénégal et la Mauritanie, où il sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et de là au réseau gazier Européen.

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