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Le Maroc affiche des ambitions claires de s’imposer comme un acteur clé de l’industrie ferroviaire, avec la mise en avant du cluster Morocco TraIndustry (MTI) lors de la 14e édition du salon InnoTrans à Berlin. Cet événement international, dédié à la mobilité et aux transports ferroviaires, a permis au Royaume de dévoiler son projet de développer une industrie ferroviaire nationale capable de produire des trains « Made in Morocco ». Une démarche qui s’inscrit dans la continuité des succès marocains dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, où le pays s’est déjà illustré à l’international.

Créé en 2021, le cluster MTI a pour objectif de fédérer les différents acteurs de l’industrie ferroviaire marocaine afin de développer un écosystème national intégré. Fort de son expérience dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, où il a su s’imposer sur la scène internationale, le Maroc ambitionne désormais de produire ses propres trains « Made in Morocco ». Cette ambition a été mise en avant par Mohammed Smouni, président du MTI et directeur général adjoint de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), lors de la participation de la délégation marocaine à InnoTrans 2024.

L’initiative du cluster MTI s’inspire des succès de l’industrie automobile et aéronautique marocaine, reconnues pour leur compétitivité à l’échelle mondiale. En créant un écosystème ferroviaire national, le Maroc entend non seulement répondre aux besoins croissants de ses infrastructures de transport, mais aussi se positionner comme un exportateur de matériel ferroviaire à l’international. Selon M. Smouni, cette dynamique permettrait de stimuler les investissements, de créer des emplois et de générer une valeur ajoutée significative pour l’économie nationale.

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Lors de cette première participation à InnoTrans, le stand du MTI a attiré l’attention des professionnels internationaux, marquant un tournant pour la croissance du cluster. En effet, l’objectif est non seulement de promouvoir les capacités industrielles marocaines, mais aussi d’attirer des investisseurs étrangers pour dynamiser le secteur ferroviaire au Maroc. Les projets ambitieux du MTI, notamment la production de trains destinés à l’exportation, s’inscrivent dans cette logique d’ouverture et de coopération internationale.

Le salon InnoTrans, organisé tous les deux ans, met en lumière les innovations majeures dans les domaines de la technologie ferroviaire, des infrastructures, des transports publics, et de la construction de tunnels. Le ministre allemand du Numérique et des Transports, Volker Wissing, a souligné lors de sa visite au stand de l’ONCF que le Maroc est un partenaire important pour l’Allemagne en matière de coopération dans les transports et les chemins de fer. Ce partenariat renforce la position du Maroc en tant qu’acteur stratégique dans le domaine de la mobilité.

Par ailleurs, Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF, a mis en avant, lors du panel d’ouverture, le positionnement stratégique du Royaume dans le secteur ferroviaire. Il a présenté le nouveau programme de développement du réseau ferroviaire marocain, avec l’extension de la ligne à grande vitesse (LGV) jusqu’à Marrakech, l’acquisition de nouveaux trains et le renouvellement de la flotte actuelle. Ces projets visent à renforcer les infrastructures ferroviaires du pays, tout en améliorant la connectivité et les services de transport pour les citoyens.

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Le Maroc, avec l’appui du cluster MTI et de l’ONCF, se positionne ainsi comme un acteur en pleine croissance dans l’industrie ferroviaire mondiale. La création d’un écosystème ferroviaire intégré, capable de produire des trains « Made in Morocco », représente une avancée stratégique pour le Royaume, à la fois en termes de développement économique et d’innovation industrielle. Grâce à ces efforts, le Maroc ambitionne de devenir un hub régional dans le secteur ferroviaire, attirant investissements et collaborations internationales, tout en renforçant son infrastructure de transport nationale.

L’édition 2024 d’InnoTrans aura donc été une plateforme de choix pour le Maroc, permettant de présenter ses ambitions, d’affirmer ses capacités et de se projeter vers un avenir où les trains « Made in Morocco » pourraient bientôt sillonner les rails du monde entier.

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