La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) est appelée à progresser plus rapidement vers une croissance plus inclusive tirée notamment par le secteur privé, indique-t-on à l’issue d’un séminaire organisé dans le cadre du suivi de “l’Appel à l’action” lancé lors des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale tenues en octobre dernier à Marrakech.
« La région doit continuer de progresser plus rapidement vers une croissance plus forte, plus inclusive et tirée par le secteur privé, et de générer davantage d’opportunités pour tous, y compris les jeunes, les femmes, les groupes vulnérables et les nouveaux entrepreneurs », souligne la déclaration publiée à l’issue de cette rencontre qui a eu lieu au Caire.
Dans son communiqué publié à Washington, l’institution financière internationale précise que l’événement s’est focalisé sur la croissance inclusive, dans le cadre du suivi de l’appel à l’action de Marrakech sur les priorités politiques visant à renforcer la résilience et à soutenir la transformation économique dans la zone MENA.
L’accent a été mis sur l’importance de promouvoir une croissance inclusive et durable et de construire un nouveau contrat social pour combler l’écart entre les modèles de croissance du passé et les moteurs de croissance du futur, indique la déclaration.
Pour le FMI, “l’Appel à l’action” tel que décliné à Marrakech s’articule autour de cinq piliers: favoriser un secteur privé plus dynamique, reformer les systèmes de protection sociale, offrir des opportunités aux jeunes, éliminer les obstacles à la participation des femmes à la vie économique et tirer profit de la technologie et des investissements verts comme moteurs de croissance et de création d’emplois.