Après le communiqué officiel de l’APEBI, son président Amine Zarouk s’est enfin exprimé sur ce que certains ont vite fait de qualifier de “Morocco Tech – Gate“. Il a présenté une étude et des recommandations pour le déploiement de la marque. Contredisant ainsi ceux reprochant un manque de consistance au projet.
« Ce n’est pas un plagiat, le nom a été adopté après un processus de sélection ! ». C’est en ces termes que s’est exprimé Amine Zarouk, au sujet de Morocco Tech. Le président de la Fédération marocaine des technologies de l’information et de l’offshoring a fait cette déclaration au cours d’un webinaire organisé par Economie Entreprise hier mardi 15 février.
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En effet, réunissant 4 experts du digital, ce webinaire avait pour thème : « Morocco Tech, une ambition démesurée ? ». Outre Amine Zarouk, Chakib Achour, directeur marketing et stratégie de Huawei, Khalid Ziani, spécialiste IT à M2M, et Jean Michel Huet, Associé à Bearing point ont partagé le plateau virtuel de ce débat.
Pour en revenir au président de l’APEBI, il a apporté des éclaircissements sur le « mouvement » Morocco Tech. « Notre objectif est de développer une véritable industrie du digital. C’est-à-dire faire de notre nation, un producteur de technologie du digital, et non un simple consommateur ». Une posture qu’Amine Zarouk pense être indispensable à la “Digital nation“ stipulé par le NMD. Ainsi, Zarouk et ses pairs pensent que « la souveraineté numérique est un pré-requis pour parvenir aux autres souverainetés ».
Une étude et des recommandations : substance du Morocco Tech
Contredisant les détracteurs de “Morocco Tech“, le président de l’APEBI a dévoilé les résolutions d’une étude. Cette étude menée auprès de divers écosystèmes a permis à la faîtière de fixer trois missions au Morocco Tech. À savoir trouver des opportunités de marchés, créer des emplois et conduire le Maroc à la souveraineté numérique. Pour ce faire, deux écosystèmes seront constitués. Le premier ciblera le volet technologique, pendant que le second sera orienté vers le volet industriel.
Ainsi, l’APEBI a dégagé une série de mesures déclinée en 5 axes pour concrétiser le “Morocco Tech“. Primo, encourager l’investissement dans le digital. Deuxio, inciter à l’entrepreneuriat digital en suscitant l’émulation des startups dans ce créneau. Tertio, assurer le développement des compétences dans ce re registre pour disposer des talents nécessaires. Encourager la R&D pour favoriser l’innovation et stimuler la demande intérieure, sont les deux derniers axes qui permettront de matérialiser le “Morocco Tech“.
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Toujours, selon Amine Zarouk, le développement de ces mesures nécessitera d’actionner les leviers suivants : une infrastructure réseaux adéquate, une réglementation innovante, une agilité d’exécution et un branding attractif. Pour garantir le succès « du mouvement Morocco Tech », l’APEBI se dit prêt à un engagement sur les résultats.
Ce sont là les recettes d’Amine Zarouk et de ses pairs de l’APEBI pour assurer la réussite de l’initiative Morocco Tech. Voilà qui donne une idée plus ou moins claire, sur ce que nous réserve le Morocco Tech. Reste à espérer que cette sortie mettra fin à la vaine polémique et fédèrera toutes les énergies autour de cette ambition qui, dans le fond, n’est que fort louable.
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Frère John