Dans le cadre du Plan de Relance industrielle (2021-2023), le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour a rencontré, ce vendredi 17 décembre 2021, les acteurs de la filière Cuir marocaine et les enjeux du secteur, ainsi que les perspectives de développement étaient au cœur du débat.
525 millions de DHS, c’est le montant que compte investir le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Fédération Marocaine des Industries du Cuir (FEDIC), dans 26 projets, qui permettront de créer plus de 8 200 emplois stables, dans le secteur.
Cet investissement doit permettre à la filière Cuir, qui s’inscrit dans une nouvelle dynamique, de renforcer ses acquis de développement et sa compétitivité.
« La force d’un secteur se mesure à sa capacité d’adaptation aux mutations qui s’opèrent à l’échelle mondiale. C’est un principe de base qui impose au secteur de se doter d’un amont fort. L’investissement dans la structuration de ce segment est primordial pour son développement et sa pérennisation », a affirmé M. Mezzour, précisant que le secteur est appelé à garantir une meilleure intégration et plus de compétitivité.
Par ailleurs, le ministre a souligné qu’aujourd’hui, « l’un des enjeux majeurs consiste à booster les marques de cuir marocaines au plan qualitatif surtout, pour répondre aux exigences des consommateurs marocains quel que soit le produit », tout en mettant en avant le rôle important que devront jouer les deux nouvelles zones industrielles dédiées aux métiers de l’industrie du cuir, lancées par le ministère « CASA CITY SHOES» et « AIN CHEGGAG ».
Pour lui, il temps de « se retrousser les manches pour mettre à niveau les entreprises du secteur du cuir, aux normes de développement durable et la décarbonation ». D’ailleurs, « ce n’est pas un choix, mais une nécessité », a conclu le ministre.
Dotée de plusieurs branches performantes, dont celles de la chaussure, de la maroquinerie et des vêtements en cuir ayant fait la notoriété du « Made in Morocco », la filière Cuir a réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation de 4 MMDH et employé 17 020 personnes en 2019 et permis la création de 7 200 emplois stables entre 2014 et 2020, dans le cadre du Plan d’accélération industrielle (PAI).
