Dans un article paru vendredi, Forbes a affirmé l’essor des pays africain dans l’aéronautique, soulignant par la même occasion le leadership du Maroc en la matière.

« Maroc, porte de la révolution aéronautique africaine », c’est sous ce titre que Henri Al Helaly, l’auteur du papier, a désigné le rôle du Maroc dans l’essor que connait ce secteur en Afrique. En effet, l’article a été publié le vendredi dernier sur le site du célèbre magazine américain. Dans cet article l’auteur indique que trois pays africains impactent considérablement les chaines de valeur mondiales de l’aéronautique.

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Cité à la tête du trio, l’auteur dit du Maroc ceci : « la situation stratégique du pays, associée à un climat propice aux investissements, en fait une proposition attrayante pour les entreprises internationales du secteur de l’aviation, y compris la construction d’aéronefs ». à l’en croire ce secteur bénéficie d’une « croissance robuste », grâce aux politiques et autres incitations favorisant les investissements étrangers dans le secteur.

Insistant sur les vastes opportunités que recèle le secteur, l’expert a par la fuite énuméré les « Meilleures pratiques pour s’engager dans le secteur de l’aviation au Maroc », tout en n’occultant pas les challenges et les moyens de les résorber.

Aéronautique au Maroc : Beaucoup d’opportunités, peu de défis

Pour ce qui est des bonnes pratique, Henri Al Helay, a indiqué de prime abord que « Le Maroc accorde de l’importance à sa riche histoire et à la diversité de sa culture. Aussi a-t-il enjoint les investisseurs à « privilégier les relations et la confiance, en respectant les traditions locales et les normes commerciales ». à l’en croire, la politique d’ouverture, la position géostratégique, la disponibilité des compétences et des infrastructures adéquates sont autant de facteur qui placent le Maroc en pole position des destinations pour des investissements dans le secteur aéronautique.

Quant à ce qui concerne les défis, l’auteur qui est aussi expert en MRO, pointe du doigt la barrière linguistique. « Faire des affaires au Maroc présente des défis, notamment des barrières linguistiques et des cadres réglementaires différent », écrit-il. Comme solutions, il préconise ceci : « La solution que j’utilise dans mon entreprise a été de donner la priorité à la localisation et à l’embauche d’experts locaux. Il est essentiel d’instaurer un climat de confiance, ce qui prend du temps mais conduit à des partenariats durables. Pour ceux qui envisagent de s’implanter au Maroc, il est essentiel de comprendre sa culture, de s’engager avec les habitants et de rester adaptable ».

En clair, malgré les défis, les perspectives de l’industrie sont positives, fait savoir l’auteur. Le Nigéria et l’Afrique du sud sont les deux autres pays cités par l’auteur.

Frère John

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