” Les TPE-PME et les Auto-entrepreneurs en danger : les prix grimpent et les défis s’accumulent, un cocktail explosif “. Une note signée Abdellah El Fergui, président de la Confédération Marocaine des TPE-PME (CMTPME), qui est un plaidoyer en faveur des TPME. Il y dresse un tableau grisâtre de la situation économique, et émet une série de recommandations pour les TPME.
Le lundi 4 septembre dernier, le président de la CMTPME, Abdellah El Fergui a appelé à des mesures urgentes pour les TPME. Dans ce énième appel, il formule des recommandations, non sans avoir identifié les menaces pesant sur la galaxie des petites entreprises et des auto-entrepreneurs.
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Au titre de ces difficultés nuisant significativement aux capacités des TPME à maintenir leurs activités et à assurer leur croissance, Il met en cause la série de hausse, l’inflation, la baisse de la demande et concurrence accrue des grandes entreprises, la menace directe du secteur informel et les difficultés d’accès aux financements, commandes publiques, et fonciers. Précision faite que les hausses concernent le carburant, l’impôt majoré de 10%, du coût des matières première, du taux directeur, et le relèvement de 10% du SMIG qui, selon lui « représente une charge supplémentaire pour les petites entreprises qui doivent s’adapter à cette augmentation soudaine des coûts de main-d’œuvre ».
Prendre en compte les défis de la TPME
Face à ce constat, « La Confédération Marocaine des TPE-PME appelle les autorités compétentes à prendre en considération ces défis et à mettre en place des mesures de soutien urgentes pour les TPE-PME et les Autoentrepreneurs », peut-on lire dans la note.
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Entre autres mesures, la CMTPME liste : la réduction des taxes et impôts, une compensation pour les hausses des prix des carburants, un dialogue inclusif, une facilitation de l’accès au financement, la commande publique pour les TPME, la lutte contre l’informel, et l’implication de la CM-TPME dans le dialogue social.
Abdellah El Fergui : Plus de flexibilité pour les créances
Outre ces mesures, le communiqué insiste particulièrement sur deux recommandations fortes. La première « appelle les différentes banques à faire preuve de flexibilité en ce qui concerne les échéances de remboursement des divers crédits, tels que le Crédit Oxygène, la Relance TPE, l’Amende Relance, l’INTELAKA ou le crédit normal ». La seconde invite les grandes entreprises à envisager des contrats de sous-traitance avec les TPME en lieu et place d’une « concurrence déloyale ».
Pour clore, Abdellah El Fergui rassure sur son engagement « à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement et les parties prenantes sur des solutions durables aux défis auxquels sont confrontées les TPME et les Auto-entrepreneurs
Frère John
