Créée en 2011 dans le but de promouvoir et de développer le secteur aquacole au Maroc, l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) contribue fortement à l’évolution de celui-ci. Et selon elle, de beaux jours attendent le secteur ainsi que ses acteurs dans les années à venir.

 Après avoir lancé leur Plan Halieutis en 2009, les autorités marocaines ont mis en place en 2011 l’ANDA, toujours dans la même dynamique d’impulser le développement dans le domaine halieutique. Depuis lors, l’Agence ne cesse d’œuvrer au rayonnement du secteur.

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Ainsi dans son rôle de maître d’orchestre des différents projets, l’ANDA a annoncé que 290 projets localisés dans 5 régions à fort potentiel aquacole sont en cours d’installation. Et ce, dans le cadre de la nouvelle stratégie Halieutis. En termes de répartition, il s’agit de 214 projets liés à la conchyliculture, 59 à l’algoculture, 13 à la pisciculture et 4 à la crevetticulture. Ils nécessiteront un investissement de 6,765 milliards de dirhams (MMDH), avec la création de 4 330 emplois directs et indirects, pour une production de 195 375 tonnes (t). En outre, 100 nouveaux projets seront réalisés dans les régions de Dakhla-Oued Eddahab, Guelmim-Oued Noun, Souss-Massa, Tanger-Al Hoceïma et l’Oriental pour une production prévisionnelle de 100 000 t/an. Ces projets ont été retenus suite à l’appel à manifestation d’intérêt que l’ANDA a lancé en juin 2021.

Jeunes entrepreneurs, priorité pour l’ANDA

Dans cette politique de développement du secteur halieutique, les jeunes entrepreneurs n’ont pas été oubliés. En effet, l’ANDA et le département de la Pêche maritime ont mis en place un programme d’appui financier et technique pour 116 projets aquacoles à caractère social, pilotés par des jeunes.En termes d’investissement, le département concerné a mobilisé 129 millions dirhams (MDH). À cet investissement s’ajoutent 20 MDH du Conseil de la région de Souss-Massa pour le financement de projets identiques et des plateformes de valorisation et de commercialisation de coquillages.

Dans la pratique, les projets aquacoles des jeunes entrepreneurs et les coopératives bénéficieront d’une prime d’investissement à hauteur de 20% du montant de l’investissement, plafonnée à 2 MDH par projet. Le pourcentage est pareil pour des projets de plateformes, mais le plafond est de 1,2 MDH. À travers ces initiatives, l’objectif est d’accompagner les porteurs de projets, notamment les jeunes entrepreneurs ainsi que les coopératives de marins pêcheurs.

Notons qu’en termes de perspectives, de beaux jours attendent le secteur bleu. Selon les prévisions, l’économie des océans se positionnera comme la 7e puissance mondiale à l’horizon 20230 et devrait générer une richesse mondiale de près de 3000 MM$ annuellement.

M.F

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