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Le potentiel des femmes dans l’industrie marocaine est indéniable, comme en témoignent bien des exemples. Malgré les progrès, des défis persistent pour atteindre pleinement les objectifs d’inclusion dans ce secteur stratégique.

Miriam Bensalah Chaqroun, La présidente exécutive d’Oulmès et membre du groupe Holmarcom, et Lamia Tazi, la présidente directrice générale (PDG) de Sothema, sont deux des quatre femmes marocaines figurant au classement 2024 de Forbes listant les 100 femmes les plus influentes de la région MENA, et elles sont industrielles. Les autres élues sont Nehza Hayat, la présidente de l’Autorité Marocaine pour le Marché des Capitaux (AMMC) et Salwa Akhannouch, PDG d’Aksal Holding. Cette proportion est révélatrice de l’intérêt des femmes pour l’industrie.

En effet, les données officielles, notamment celles du Haut-Commissariat au Plan (HCP), montrent que parmi la population active féminine, un nombre important se retrouve dans l’industrie. Dans sa publication “La femme marocaine en chiffres 2023”, l’institution indique que le taux de féminisation des emplois dans l’activité industrielle, couplée à l’artisanat, est de l’ordre de 26%, derrière le secteur agricole enregistrant plus de 30% des actives, et devançant le secteur des services où l’on comptabilise un peu plus de 19% d’entre elles. Si cette participation des femmes dans le secteur est fort louable, elle reste cependant en deçà des objectifs de l’État.

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« Le gouvernement s’est fixé comme priorité d’atteindre 30% de taux de participation de la femme dans l’activité économique à l’horizon 2026 », a expressément signifié Ryad Mezzour, le ministre de l’Industrie et du Commerce, aux côtés de sa collègue, Leila Benali, lors de la 4ème édition de la Rencontre Annuelle de la Femme Ingénieur au Maroc, tenue l’année dernière. Pour gagner le pari, pas de solution miracle : « il faut créer plus d’opportunités d’emploi », a indiqué le ministre.

En clair, bien que la participation féminine dans le secteur soit notable, elle reste en deçà des attentes. Pour combler cet écart, il est essentiel de créer davantage d’opportunités d’emploi et de favoriser une plus grande participation des femmes à tous les niveaux de l’industrie, afin de réaliser une économie plus inclusive et prospère.

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