Les économistes de la BERD prévoient une croissance continue de 4,5% pour le Maroc, à la condition que les économies de la région soient soutenues par des réformes structurelles et une reprise des investissements étrangers et des flux commerciaux plus forts.

 

L’économie du Maroc devrait rebondir de 4,5%  en 2021, selon le dernier rapport semestriel de la banque Européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), publié ce mardi 29 juin 2021.

Le rapport souligne que l’économie marocaine s’est contractée de 6,3% en 2020, cependant, une solide reprise de 4,5% de croissance est attendue en 2021, le pays bénéficiant du succès relatif de sa campagne de vaccination, entraînant une augmentation du tourisme. L’économie devrait également bénéficier d’une bonne saison des pluies, de la reprise attendue en Europe, principal partenaire commercial du Maroc, et du renforcement des exportations.

« En 2022, un taux d’expansion plus lent est prévu, à 3,5%, alors que le rythme de croissance revient au niveau d’avant la pandémie », précise la banque.

Le Maroc se distingue comme étant un pays ayant su profiter de la crise Covid-19 pour en faire une opportunité et lancer un ambitieux programme de réformes transformatrices.

« Après ses premiers efforts pour atténuer les effets immédiats de la pandémie sur les ménages et les entreprises, le Maroc a lancé diverses politiques pour corriger des inégalités de longue date et surmonter certains obstacles structurels qui ont limité par le passé la performance de l’économie marocaine ».

Le retour à la croissance fait suite à une baisse de 2,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Cependant, la Banque prévient que la vitesse de la reprise varierait d’une économie à l’autre, reflétant la lente reprise du tourisme, les pressions budgétaires croissantes et l’incertitude politique à travers la région.

La reprise dépendra aussi du rythme de vaccination, permettant la réouverture de l’économie, notamment du secteur du tourisme. Une reprise forte et durable de l’économie tunisienne dépendra toutefois des réformes, tandis que le resserrement budgétaire devrait freiner toute reprise.

 

 

 

Hervée Mona

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