Le Sénégal lance les zones économiques spéciales

INVESTISSEMENT – Dans le déploiement du Plan Sénégal Emergent (PSE), l’agence pour la promotion des investissements et grands travaux (APIX) et la municipalité de Sandiara (60 km au sud-ouest de Dakar dans la région de Thies) ont lancé le concept et signé une convention de gestion de la zone économique spéciale (ZES) de cette localité du département de Mbour (ouest).

L’émergence économique de ce nouveau pays pétrolier et gazier, le Sénégal, est une réalité. Les ZES sont encadrées, dans un esprit de décentralisation, par des conventions de promoteurs-développeurs relatives à l’administration, à l’aménagement, au développement, à la gestion et à la promotion. La création des ZES, précise-t-il, est le parachèvement d’une «importante et vieille réforme» visant à lever la principale contrainte au développement des investissements au Sénégal, notamment la disponibilité des terres aménagées pour l’industrie. Les ZES constituent aujourd’hui «un puissant élément d’attractivité» de la destination Sénégal.

«Le Sénégal doit être en mesure d’offrir des services adaptés à la carte dans les mêmes conditions que Singapour, ile-Maurice, Corée du Sud, etc., pour les entreprises manufacturières, de l’agro-industrie, de la pharmacie, des technologies de l’information et de la communication, de l’électronique, de l’économie créative, entre autres», a souligné Aliou Mara, administrateur-délégué des ZES du Sénégal.

«La ZES de Sandiara, tout comme celle de Diamniadio, de Diass, à côté de l’aéroport international Blaise Diagne et du cargo village en service, et bientôt celle de Sindou-Bargny à vocation métallurgique, doit refléter le symbole de la mise en commun de missions complémentaires qui permettront d’aboutir à des espaces d’accueil d’activités économiques qui auront pour vocation d’offrir des infrastructures et des services de standards internationaux aux entreprises locales et internationales», a-t-il indiqué.

La zone lancée démarre avec cinq entreprises déjà installées pour un montant de 42 milliards de francs CFA et que d’ici la fin de 2020, cinq autres seront installées pour un montant de 100 milliards de francs CFA. A ce tableau s’ajoutent les agropoles d’une surface de 200 ha et, dans quelques jours, un autre qui va être aménagé dans une zone pouvant employer 2.000 personnes.

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