Le think tank Al Mountada vient de dévoiler sa contribution aux Troisièmes Assises Nationales de la Fiscalité qui seront organisées les 3 et 4 mai 2019 sous le thème de « Pour une fiscalité au service d’un modèle de développement qui encourage la production » .

Le travail conséquent d’une soixantaine de pages défend un argumentaire en faveur de la révision du dosage des impôts en faveur d’une politique d’incitation au travail, à l’épargne et à l’investissement d’un côté ; et d’imposition de la consommation, dont l’effet est moins dommageable sur la croissance économique en comparaison avec l’imposition des revenus des facteurs de production, de l’autre.

Ce constat sera d’autant plus pertinent que la révision du modèle de croissance de notre pays exige une fiscalité incitative appropriée des facteurs travail et capital.

En effet, La croissance au Maroc est accompagnée d’inégalités sociales en dépit d’une légère amélioration.

La croissance au Maroc est accompagnée d’inégalités sociales en dépit d’une légère amélioration.  De ce fait, un dixième de la population marocaine risque de tomber dans le piège de la pauvreté ou bien il l’est déjà. Sur le plan du développement humain, l’indicateur produit par les Nations Unies et qui considère, en plus des indicateurs de pauvreté et de vulnérabilité, les niveaux d’éducation et de santé, place le Maroc toujours loin de ses voisins arabes en 123ème position sur 189 pays en 2017. La Tunisie et la Libye viennent respectivement en positions 63 et 38.

Les recommandations vont vers la mise en place d’un système fiscal plus juste ou chacun paye ses impôts en fonction de sa capacité contributive et un système fiscal efficace pour favoriser la croissance économique.

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