Le groupe de construction TGCC, basé à Casablanca, a annoncé la création de deux filiales détenues à 100% par l’entité. TGCC Guinée et TGCC Développement en France, pour renforcer la présence de l’entreprise à l’échelle mondiale.
La première filiale vise à renforcer l’empreinte de TGCC en Guinée tandis que la seconde basée en France se concentre sur l’avancement des développements de projets internationaux. En novembre 2021, le groupe a lancé une introduction en bourse (IPO) à la Bourse de Casablanca pour lever 600 millions de dirhams, afin de financer des opportunités de croissance au Maroc et en Afrique.
TGCC est un acteur régional des travaux industriels, publics et du bâtiment avec plus de 30 ans d’expérience et plus de 8 000 collaborateurs au Maroc et en Afrique sub-saharienne. Le groupe a réalisé plus de 1 000 projets et travaux de construction à grande échelle, notamment la gare de Rabat Agdal, Bouskoura Golf City, l’hôtel La Mamounia à Marrakech, le terminal 1 de l’aéroport international Mohammed V et la station de dessalement d’OCP à Jorf Lasfar.
TGCC exploite actuellement un portefeuille de 49 travaux de construction comprenant la place de Rabat, le stade de Tanger et Kitea Agadir, en plus d’unités industrielles à travers le pays et de travaux de construction à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Cependant, le projet le plus notable du groupe est la tour Mohammed VI, le plus haut bâtiment d’Afrique.
Le projet a été financé par l’une des plus grandes institutions financières du Maroc et baptisé « Bank of Africa Tower ». Il devrait comporter 55 étages comprenant des zones résidentielles, des bureaux et un hôtel de luxe avec un observatoire couronnant la structure. Les travaux de construction ont débuté à Rabat en 2018 dans le cadre d’un partenariat entre TGCC, SIXCO (Six Construct) et la filiale Gulf du groupe belge BESIX. La China Railway Construction Corporation International (CRCC) fait également partie du projet.
Alors que la pandémie de la Covid-19 a durement touché le secteur de la construction au Maroc en raison des goulots d’étranglement de l’approvisionnement, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) du Maroc s’attendait en mars à une augmentation de l’activité de l’industrie de la construction. Les anticipations du HCP ont été principalement attribuées à une hausse prévue de l’activité au sein du secteur « construction de bâtiments » qui est intervenue dans un contexte de baisse attendue de l’activité du secteur « génie civil ». La reprise du secteur de la construction au Maroc se traduit par la signature de nouveaux accords concernant des projets d’infrastructures ainsi que des institutions d’accueil.