Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a annoncé aujourd’hui que la production nationale d’olives pour l L’année 2024 est estimée à 950 000 tonnes. Ce chiffre marque une baisse de 11 % par rapport à la saison précédente et de 40 % en comparaison avec une année normale.
Lors de son intervention à la Chambre des représentants, M. El Bouari a précisé que cette diminution est principalement due aux effets persistants de la sécheresse, qui continuent d’affecter gravement la filière. Les températures élevées pendant la période de floraison, même dans les zones irriguées, ont également entraîné une baisse de rendement, aggravant ainsi la situation.
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Quant à la production d’huile d’olive, elle devrait atteindre 90 000 tonnes, alors que la consommation nationale annuelle oscille entre 130 000 et 140 000 tonnes. Cette disparité laisse entrevoir une pression supplémentaire sur le marché intérieur.
Pour garantir l’approvisionnement national et éviter les fluctuations excessives des prix, le gouvernement a pris des mesures. Il a notamment suspendu les droits de douane sur l’importation des huiles d’olive vierge et extra vierge, produits qui seront soumis à des contrôles stricts par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). En outre, les exportations d’huile d’olive seront régulées par un système de licences, déterminant les types et les quantités autorisées à l’exportation.
Rachid Mahmoudi